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S’entendre promettre 2 milliards de baisses d’impôts est certainement agréable. Ce qui le serait plus encore serait de ne plus avoir à engager de dépenses privées pour pallier les insuffisances grandissantes du service public, dans la santé, l'éducation ou la sécurité…

En France en 2018, les impôts de production représentaient 109 milliards d'euros. C'est autant que le total cumulé de 23 pays de l'Union européenne, dont l'Allemagne. Il faut diriger les moyens du futur plan de relance vers leur abaissement, écrit un collectif d'économistes et d'essayistes. Il en va du rebond de l'économie française.

Pour la première fois, l'ancien président revient sur l'élection d'Emmanuel Macron, dans une interview au magazine des étudiants de Science-Po, Emile.

La France conserve le titre de championne d’Europe des prélèvements qui frappent toutes les catégories du haut en bas de l’échelle. Avec des résultats aberrants : ainsi l’Etat a dû rembourser plus d’un milliard aux contribuables assujettis à l’ISF parce que l’empilement des impôts et des taxes auquel ils sont assujettis dépassait largement le plafond de 75% auquel est limité la ponction de leurs revenus.

Le 20 septembre, Michel Sapin présentait le budget prévu pour l'année 2017. Après les annonces de baisses d'impôts, le gouvernement souligne que les prélèvements obligatoires resteront stables.

En augmentant massivement les impôts au moment où la croissance ralentissait, François Hollande a accentué la stagnation de l'économie française. Nicolas Sarkozy a mieux réagi en abaissant les impôts au moment de la grande récession et en resserrant un peu la vis au moment où l'économie repartait.

Ce gouvernement s’imagine que les contribuables ne comprennent rien à la mécanique fiscale. Le contribuable a très bien compris que ce qui rentre dans sa poche droite ressort presque aussitôt par la poche gauche.

Le chef de l'Etat souhaiterait annoncer une baisse chiffrée lors de sa conférence de presse de rentrée, prévue le 7 septembre, d'après Les Echos.

Après une augmentation de 600 000 chômeurs en 3 ans, une hausse d'impôts de 90 milliards d'euros sur la même période, François Hollande est dans l'impossibilité de présenter un bilan positif de son quinquennat. Pourtant, il compte sur une inversion de la tendance.

Les signes avant-coureurs de la conjoncture restent alarmistes et risquent de mettre en grande difficulté la majorité socialiste au pouvoir pour les prochaines élections municipales.

Entre la prévision de croissance limitée du FMI à 1,5 % et l'engagement présidentiel de réduire les dépenses publiques de 50 milliards d'euros, la marge de manœuvre du gouvernement pour baisser les impôts dès 2015 s'amenuise.

François Hollande a évoqué mardi une première étape "dès 2015" dans la baisse des prélèvements obligatoires.

Alors qu'on se demande comment François Hollande et son gouvernement vont continuer à camoufler les indicateurs désastreux qui s’accumulent, ils continuent d'augmenter les impôts.

Le ministre délégué chargé du Budget a également déclaré qu’il n’y aurait pas de hausse d’impôts en 2014.